Faîtes de la musique et de la danse
Les derniers jours de juin ont été terribles. Tant d'événements, tant de choses à voir et à faire qu'il est parfois difficile de choisir mais la météo y mettant son grain de sel, certaines options se sont annulées d'elles-même, transformant un choix cornélien en corpossible.
Être sous des trombes d'eau à défaut des feux de la rampe : la fête du parapluie musical a été vite torchée. Avec l'absence non annoncée mais prévisible de groupes, de musiciens, de spectateurs, tout son même le plus cacophonique (et il y en ut), attirait les paumés qui déambulaient les pieds cachés dans des chaussettes mouillées, à l'abri d'un pépin (cache à l'eau avec des baleines) et l'oreille à l'affut.
Déjà qu'il n'y avait pas foule mais en plus, tel ce groupe qui a passé la soirée à régler amplis, sono, micro, ...., sans jouer un seul morceau en entier, il n'y avait rien pour s'exciter les pipelines à acouphènes. J'ai beau être tolérant mais dans le confort douillet d'un qu'a nappé, ma tisane tibétaine fut d'un grand réconfort pour cette soirée où j'aurais mieux fait d'écouter de la zique tranquille à la maison.
Les jours se suivent et heureusement (parfois) ne se ressemblent pas. Le festival "sur la route de Tullins" a tenu ses promesses. 2 jours de musique dont un festival "off" gratuit, dans les rues de la ville avec de futures potentielles pointures en train de germer (sans bactérie E. Coli) et de se faire connaître. Tous styles sont représentés et la ville se pare de ces mélanges de sons et revet une tenue de para ... pardon, d'apparat. Sarah Savoy, Steeve Strongman, Mélaura, Marie Jane et d'autres.
Certains des ces noms encore inconnus du grand public seront sur le devant de la scène un peu plus tard. Bonne chance à eux
Le plat de résistance est pour le lendemain, en enceinte fermée et à accès payant. Là c'est le monde des pros et artistes confirmés (Nina Attal, Julian Peretta, June et Lula, Richard Galliano cette année) mais calendrier oblige, je n'y suis pas allé étant invité ailleurs pour assister à un gala de danse.
Avant cela, samedi matin, une batucada (orchestre de percussions brésiliennes) défilait en plein centre de Grenoble, à la surprise de nombreux citadins peu habitués à ce genre de manifestation de rue. Entre "percus" et danseurs, cela faisait déjà 80 personnes. Bonjour le réveil matin, pas de quoi faire une grasse matinée ! Mais une ambiance, des couleurs et quel rythmes ...
Parlons donc de ce gala de danse, c'est un nouveau spectacle de fin d'année pour cette école de danse spécialisée dand le modern jazz, le hiphop et surtout les claquettes, qu'elles soient traditionnelles ou irlandaises. Ma fille a participé à 2 "tap dances" et oui je peux le dire j'étais très fier de la voir là sur scène et se faire plaisir.
Ce soir là j'ai eu une belle surprise parmi les invités de l'école pour ce gala. Une troupe de danseuses flamenco vraiment très extraordinaire. Je ne suis pas un spécialiste dans le domaine mais pour avoir déjà si souvent vu du flamenco touriste, j'ai eu peur à l'annonce de ce groupe mais tout était en place : musique, costumes, danseuses, ... et quelle synchronisation. De la bel ouvrage, vraiment.
Quelque jours plus tard ce fut un coup de coeur africain mais là cela mérite un article dédié donc il faudra patienter pour savoir de qui je veux parler.
Un indice ? Allez je suis dans un jour de bonté alors je vous dis Congo.