C'est la pause estivale et je migre vers mince terre en Alsace pour profiter des spécialités locales et faire connaissance avec les cigognes. Je pensais sincèrement qu'elles ressemblaient à autre chose ... j'ai dû confondre.

Comme d'hab, je fais des photos et je vous raconte mes périples et scies en septembre. 

Encouragements aux bosseurs de tous poils comme aux feignants invétérés mais vertébrés. Pas trop de folies de votre corps mais juste ce qu'il faut pour apprécier les bons moments de l'existence.

Bizzzzzzzzzzzzzzzz

Encore un peu de temps à attendre et la fusion planéto-astrale va se produire.

Bivouac Charmant Som juillet 2012

Kiki le caniche s'est perdu dans les pixels d'une randonnée. Le voyez vous ?

Si je vous dis Almodovar, Victoria Abril, à quoi pensez-vous ?
Pas grand chose, vraiment ? Alors je vous aide un peu, 1992, Talons aiguilles,  ...

Bien sûr tout le monde ou presque se souvient de ce film et de ce merveilleux morceau interprétée avec mastria par une artiste aux talents multiples : Luz Casal. Cette voix chaude et pénétrante a ému plus qu'on ne peut l'imaginer.

"Piensa en mi" est une chanson mexicaine de 1937 composée par Augustin Lara de son vrai nom Ángel Agustín María Carlos Fausto Mariano Alfonso del Sagrado Corazón Lara y Aguirre del Pino (ça ne s'invente pas et les généalogistes doivent se tirer des balles !)

Je connaissais donc cette version ...

... jusqu'à ce qu'une amie m'en fasse entendre une autre très récemment. Le groupe, inclassable s'il en est, est un collectif de Portland dans l'Orégon. Il s'appelle Pink Martini et mérite vraiment d'être écouté sur plusieurs titres pour mesurer toute la diversité musicale dont il est capable et ce en plusieurs langues.

Je vous laisse apprécier mais moi j'ai craqué sans pour autant rejeter la belle Luz dont la voix, malgré les années, me fait toujours frissonner comme autrefois.

Bon weekend à tous et toutes

Ici seront couchées miennes citations ou adaptées (auteur mentionné en ce cas), accouchées dans le bonheur de l'écriture ou la joie de la cogitation.

Toute lecture en autre lieu du même texte sans que je ne sois cité, ne serait que pure copie, je ne crois pas ou plus aux coincidences.

28/07/12 : Quand sa vie part dans toutes les directions, il est extrêmement difficile de lui donner un sens 

Mesdames, Mesdemoiselles attention ! Si un homme vous propose la botte, quand bien même il serait italien, cela ne signifie nullement qu'il cherche chaussure à son pied même si sexe ..; pardon, c'est ce qu'il dit. 

23/07/12 : La solitude ce n'est pas être seul, c'est de rien avoir à se dire.

20/07/12 : Quitte à choisir je préfère apprendre en faisant des erreurs plutôt que de ne rien faire en pensant tout savoir (ce qui, entre nous, est à mon avis la plus grosse des erreurs mais qui n'est jamais corrigée)

Les déchirures sociales engendrent toutes formes de violences : femmes battues, hommes battus, enfants battus, animaux battus. Ne sortira t'on donc jamais de ces sentiers battus ? (même eux, c'est pour dire ...)

19/07/12 : La montagne ne s'apprivoise pas, elle t'adopte ou elle te jette.

15/07/12 : Pas besoin d'être une lumière, tout le monde sait qu'une ampoule n'est qu'un coup de pompe.  

20/06/12 : Lego : briques colorées que l'on imbrique les unes dans les autres pour se faconner une perception de sa propre conscience.

19/06/12 : Le comble pour un maréchal ferrant est de saboter le travail.

13/05/12 : Que l'on ne me fasse pas ch*er, la nature s'en charge déjà, la preuve elle m'a doté d'un anus.

23/04/12 : Avoir un con en face de moi ne me dérange absolument pas sauf si je regarde un miroir.

22/04/12 : Le comble de la SNCF est de mal aiguiller ... que cela soit pour les trains ou les clients et lorsque les deux situations se produisent, cela déraille complet.

Une information tamisée ne vient pas systématiquement de Londres ... la Tamise traverse d'autres villes.

19/04/12 : "être dans de beaux draps" : expression privilégiée des incontinent(e)s plus évidente généralement, après qu'avant .

16/04/12 : Le fait d'avoir un caractère de cochon ne signifie pas pour autant que l'on se comporte mal avec une truie (autrui pour ceux qui ont raté la soue). 

13/04/12 : L'important n'est pas de connaître la réponse mais de savoir comment l'obtenir

Ami(e)s du jardinage attention. Il n'est pas faux de constater que dans certains cas rouler une pelle se transforme en prendre un rateau.

05/04/12 : C'est toujours la même chose à cette époque, ce qui m'énerve le plus c'est que l'on me dise :"bon weekend Pascal" alors que je me prénomme Philippe. Il y a quand même quelque chose qui cloche !

03/04/12 : Manger le morceau en croquant la pomme,  c'est un peu comme passer à table au lit. 

23/03/12 : Prononcer copulation au lieu de population c'est comme pour gang bang et big bang, cela révèle un profond traumatisme freudien.

22/03/12 : Je n'imaginais pas à quel point pouvait être dévastateur pour la santé, le métier de femme de ménage jusqu'à ce que je découvrisse qu'un établissement de repos bien spécifique leur était destiné : les hospices de bonnes. Alors ... santé!

19/03/12 : Feuilleter le livre de la vie ne produit qu'une chose ... du vent. Il faut lire chaque page avant de la tourner

15/03/12 : C'est dans le dénuement le plus total que l'on s'aperçoit de ce qu'il nous manque

Lorsqu'on se trouve au pied du gouffre, contrairement à ceux qui disent qu'il faut aller de l'avant, je recommenderais plutôt de prendre du recul. 

12/03/12 : Il n'est pas utile d'avoir beaucoup d'argent, l'important est de ne pas en manquer 

08/03/12 : La poule aux oeufs d'or est celle qui a su faire chanter un coq

06/03/12 :  Il  ne faut pas boire pour étancher la soif mais pour arroser les idées qui germent dans nos esprits.

Axiome : Une bonne idée ne s'arrose pas avec de l'eau ... sinon elle meurt :)

Corollaire : Pour faire vivre de bonnes idées, il ne faut pas boire d'eau

Epilogue : les bonnes idées sont en tête les mauvaises à la queue ... Hic ... Oups.

04/03/12 : La justice italienne est folle! Après le drame du Costa Concordia elle demande au commandant de venir à la barre. Sûr que cela va faire couler ... beaucoup d'ancres.

28/02/12 : Le bonheur n'est qu'une question de point de vue, il faut oser regarder la vie en farce.

Être parfait est une utopie, être perfectible une réalité au quotidien. 

08/02/12 : Briser la glace n'empêche pour autant pas qu'un froid puisse s'installer. 

10/01/12 : Qui ne dit mot qu'on sent possède à priori une bonne hygiène buccale mais sans faire la fine bouche, cela ne signifie pas pour autant que son propos a bon goût.

Il n’y a pas d’incompatibilité à être mélomane ou philatéliste dans la mesure où dans les 2 cas on affectionne les beaux timbres (postal et vocal pour ceusse qui seraient durs de la comprenette).

08/01/12 : Dire qu'un canon est muni d'obus n'est pas dans la bouche de tous les hommes un manque de respect envers la femme. 

Être là où il faut quand il faut et le reste suit.

Postulat de base : l'eau n'est pas mon élément préféré. Je ne la fuis pas pour autant et même mieux, je me suis (volontairement) frotté à plusieurs disciplines nautiques et aquatiques.
Qui a dit le pastis ? Ce n'est qu'une légende camarguaise aquaphile tout au plus.

J'ai ainsi découvert avec plus ou moins de bonheur natation, canoé, kayak, planche à voile, bodyboard, ... Soyons honnête j'étais souvent devenu pote avec les poissons tant j'étais plus sous l'eau qu'au dessus mais les nouvelles rencontres ce n'est pas mal non plus et quand il s'agit d'un bar, la pression s'évacue.

Avec le temps il parait que l'on s'assagit, encore un mode d'emploi qui m'a échappé mais avec grand bonheur je dois reconnaitre cette fois.

J'ai donc, sur un coup de tête plutôt que sur une réflexion mûrement aboutie, posé ma candidature pour un challenge inter entreprises dont le thême de base est l'aviron : l'Isere EDF Trophy.
Ne connaissant pas et n'ayant jamais pratiqué, je pensais que mon inscription allait tomber à l'eau, que j'allais me ramasser une pelle et que je devrais me borner à un rôle de photographe spectateur.

Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un mail me disant que j'avais été sélectionné dans l'équipe. Dans le doute et n'aimant pas être mené en bateau je me suis fait confirmer que j'étais bien sur la liste et c'est bien le cas.

Une première réunion a eu lieu semaine dernière en vue de constituer les équipages et sélectionner le type de bateau.
3 bateaux sont engagés, un "4" hommes, un "4" femmes et un "huit" mixte C'est dans ce dernier que je vais donc oeuvrer pour le baigneur et pour le rire et nous serons donc 9 a bord comme l'indique clairement et logiquement le "huit" précédent. En fait, le neuvième membre appelé aussi barreur, dirige le bateau et donne la cadence pour que le 10ème relié à un filin, mais hors du bateau, puisse faire du ski nautique ... enfin c'est ce que j'ai cru comprendre. :)

La régate est organisée au pont d'Oxford et est sponsorisée par le conseil général, la ville de Grenoble, ERDF et d'autres entreprises. Non n'y pensez même pas il ne faudra pas hélas traverser la Manche (il aurait fallu la faire d'abord ...) pour aller dans cette magnifique ville "so british" et dont la renommée de ses cahiers fait frémir nombre d'écoliers, collégiens, lycéens ou autres étudiants  à la veille d'une rentrée scolaire.
En fait ce pont est 100% grenoblois et abrite près de son arche un club d'aviron local, "l'aviron grenoblois" 

Cerise sur le bateau, en dehors de la performance sportive, un concours de déguisement est organisé pour tous les équipages et le troisième bouillon à défaut de mi-temps promet d'être très animé lui aussi.

Bon ne vous faîtes pas de souci, je vous tiendrai au courant de la suite des événements. 

Ceux qui sont intéressés peuvent d'ores et déjà en découvrir un peu plus en allant visiter le site suivant : http://www.isereedftrophy.com/IET2012/Informations.html

Bon, ben maintenant il n'y a plus qu'à s'entraîner :

Je vous rassure, d'autres séances, sur l'Isère cette fois, sont prévues afin que l'on aille dans le même sens et de préférence en ligne droite.

- Vous savez quoi ?
- Ben non, raconte
- Je suis allé aux Saintes
- Waou, le veinard ! les Caraïbes, les antillais, le zouk
- Et pourquoi pas le 'ti punch aussi ? Non, c'était la méditerranée, les gitans, la musique gipsy ... et le pastis (accessoirement)
- !!! ??? !!! (ndla : mutisme évocateur)
- Ben oui les Saintes Maries de la mer, en Camargue

C'était fin mai, venu pour y découvrir le pèlerinage gitan dont j'avais entendu maintes fois parler, j'y ai trouvé bien plus que cela : des briques qui telles les pièces d'un puzzle ont permis de construire quelque chose d'assez fantastique et unique. Elles s'appellent en désordre : Camargue, Saintes Maries, cabanes, gardians, nature, animaux, gitans, musique, Sara, insolite, le tout agrémenté d'une formidable dose d'amitié et chaleur humaine.

Ce fut l'occasion également de faire de nouvelles rencontres : quelques jolies gitanes venant d'horizons divers ainsi que quelques sympathiques et chaleureux gitans dont un, photographe, caravanier et troubadour à ses heures, qui devant un orgue de barbare rit.

Tout ce joli petit monde plus des invités ou rencontres fortuites, a en toute simplicité partagé, qui son temps, qui sa connaissance, qui sa musique, qui sa bonne humeur, ... de très bons souvenirs en fait.

Certains absents n'ont pas été oubliés et ont participé à l'évènement sans forcément s'en douter et je suis certain que leurs oreilles on sifflé et leurs yeux se sont ouverts à la lueur des cierges de la crypte allumés à leur intention.

Le Mas des lys est un délicieux endroit sur la route d'Arles, simple, propre et avec des patrons d'une rare gentillesse. Leur accueuil change de bons nombre d'endroits pourtant blindés d'étoiles et recommandés par tout guide censé ne pas s'égarer en route.
Mon BTwin (vélo) m'attendait car en raison du pèlerinage la pratique de la voiture s'avérait être plus que délicate et puis un peu de sport ne me dérange pas d'autant que ce mode de locomotion m'a permis de passer dans des endroits où la voiture aurait été un handicap rédhibitoire : l'étang des Launes ou celui de Vaccarès.

Peu après mon arrivée, à peine avec les clés de la chambre en main, je me vois être invité par les patrons à une fête gitane privée sur 2 soirées consécutives. L'organisateur n'est autre que Nicolas Reyes, chanteur des Gypsy Kings qui a choisi le mas pour recevoir famille et amis. Que tout cela commence bien, à peine suis-je arrivé, l'ambiance m'enveloppe.

Ne connaissant pas le milieu gitan si ce n'est par certains de ses représentants d'hier et d'aujourd'hui, médiatisés pour leur contribution dans le monde de la musique en particulier, j'avais en tête une image d'Epinal : le camp avec les roulottes védrines, les chevaux, les braseros, la musique et danse flamenca mise valeur par nombre de voix, guitares, danseuse et palmas. Heureusement des lectures appropriées puis des conseils avisés m'ont bien préparé car ce que j'ai vu était fort loin de mes premières pensées.
Les chevaux, sauf en de très rares occasions, s'appellent désormais Mercedes, Iveco ou autre Renault et se trouvent nombreux mais fiscaux sous le capot de gros véhicules parabolisés. La mobilité pour les non sédentaires en est accrue mais le modernisme s'il facilite les choses en réduisant la pénibilité a forcément un impact sur les traditions.

Le peuple gitan est constitué de différentes communautés avec des origines diverses et certains mélanges, fusions ne se font pas ou ne se font plus pour différentes raisons et ce au détriment de la reconnaissance et de la légitimité de représentativité. C'est dommage de renforcer ainsi le caractère minoritaire au lieu de véhiculer une image communautaire forte qui contribuerait à considérer autrement les gens du voyage. Mais je n'en connais pas assez, c'est un ressenti et probablement que d'autres paramètres m'échappent.

La ville est animée malgré des pluies torrentielles qui ont fait fuir nombre de mobile homes et caravanes, l'eau ayant envahi et rendu impraticable certains emplacements. Et dire que pendant ce temps là de beaux parkings goudronnés, vides et surveillés par la police n'ont pas été réquisitionnés même pour un dépannage temporaire. Le ton est donné et depuis longtemps : les gens du voyage ne sont plus les rois en ce royaume, tout juste bons à attirer les touristes pour engraisser un nouveau souverain. Pour la fête des gitans, ceux-ci ne sont pas à la fête c'est le moins qu'on puisse dire. 

L'ambiance est chaude parfois mais pas survoltée et avec la musique les festivités reprennent leurs droits. Organisée, comme sur les terrasses de certains restaurants ou spontanée dans différents emplacements, elle innonde les lieux, de chants, d'accords plaqués et de compas percutés sur des guitares, de mélodies jouées avec brio par un violon, un accordéon ou un xylophone.

Que j'ai aimé ces différents styles sauf par contre je dois l'avouer des reprises techno dont raffolent les jeunes mais qui n'ont plus vraiment grand chose à voir avec la musique gitane ou autre d'ailleurs. Je sais qu'il faut vivre et vendre ses compositions pour cette raison mais que j'aurais aimé pouvoir entendre Négrita chanter des compositions traditionnelles, avec la voix qu'elle a cela doit valoir le déplacement. Bravo à tous car connus ou inconnus ils ont su donner à ce pèlerinage une couleur d'authenticité (pour le novice que je suis) même si très empreinte de modernisme. Merci aussi à Ricardo et José pour leur prestation autour d'un barbecue, un délicieux moment savouré, épicé à souhait. Une voix chaleureuse accompagnant une belle guitare Alhambra (fameux luthier espagnol) vivante et généreuse : un joli duo.

Et la fête gitane au mas des Lys me direz vous ? Oui j'y suis bien allé mais il n'y a aura pas de photo car une fête privée ce n'est pas un concert en public et en tant qu'invité j'ai jugé opportun de ne pas utiliser mon appareil. La première soirée fut difficile à aborder pour moi car effectivement je pensais assister à un concert privé. Tout faux le Lao, en fait c'était une réunion de famille et d'amis ou la musique, la danse servent de connecteurs, ou même titre qu'une délicieuse assiette assortie d'un bon verre. Bien sûr il y avait des guitares, des chants, des danses mais tout cela semblait bien loin du star system sauf peut être pour une invitée très particulière qui "s'la pétait grave".

. La seconde soirée fut plus musicale que la première et les joutes vocales sans aucune rivalité montaient crescendo pour finir en apothéose. Impressionnant, même si, bien des années auparavant un prestigieux guitariste m'avait séduit.

C'était en 67, au gala de l'Unicef, un gitan aux petites mains d'argent confirmait une carrière internationale qui lui fera quitter son Sète natal pour parcourir le monde et découvrir ses représentants les plus influents en politique, arts ou sciences. Manitas est au flamenco ce que Django Reinhardt est au jazz manouche : une référence incontournable qui a su trouver une notoriété au delà du monde gitan. Le revoir ici malgré l'emprise du temps fut un moment très apprécié. 

Et puis il ya tout le reste qui mériterait encores de nombreuses lignes:

- la sérénité d'une Nina aperçue quelques instants près de l'église. Ridée, la peau burinée par les agressions du soleil et la rudesse d'une vie difficile et trépidante. Pas un sourire sur son visage, d'une grande beauté intérieure, il émane d'elle une force indescriptible. 
- la solennité de la procession d'une Sara qui a fait remonter plein de souvenirs, à peine reconnaissable tant elle était vêtue de jupons et draperies. 

- la merveilleuse découverte dune nature sauvage comme je l'aime, que ce soit à cheval, a vélo ou à pieds.

- les cabanes menacées qui bénéficient d'un sursis.

- les manades et gardians se côtoient avec respect dans la pure tradition camarguaise comme initiée par le père spirituel de cet espace : le marquis Folco de Baroncelli.

Bref un goût de trop peu et une forte envie d'y retourner même hors pèlerinage.

Voici mon économiseur d'écran au boulot. Idéal pour se motiver sauf que mon PC quant à lui ronfle, au grand dam de mes collègues et il n'en faudrait pas beaucoup pour que je l'imite ...

Allez j'active l'alarme et je retourne bosser ... 

Nombre de randonneurs parcourent les parcs nationaux dont probablement mon préféré, celui des Ecrins qui, en plus, porte très bien son nom.

Les limites sont matérialisées par un affichage spécifique agrémenté d'un logo commun à tous les parcs nationaux représentant une magnifique spirale, création de l'atelier Grapus (ndla: je ne le savais pas avant d'écrire cet article). 

Aussi lors de ma dernière sortie, j'ai pris une claque. Non pas une avec une main pleine de doigts mais une claque visuelle qui a affecté mon intellect.
Pour une fois que je me décide à m'approcher de plus près pour voir ce logo, quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il était habité. Pas par des fantômes mais par des être bien vivants. 

Dire que je suis passé un nombre incalculable de fois devant sans absolument rien remarquer.

Faites l'expérience vous mêmes (cool ! Ne partez pas pour les Ecrins, il est possible de faire le test à domicile tranquillement installé, les pantoufles aux pieds et en robe de chambre si cela vous chante), ouvrez la photo ci-dessous en grand, zoomez tant que c'est possible sans trop de perte de qualité et observez. Que voyez-vous ? Oui c'est bien cela, des animaux, plein d'animaux imbriqués avec également des minéraux et des végétaux pour constituer cette spirale . 

En fait après recherche il apparait que la spirale est une évocation métaphorique de la vie (mouvement, richesse, complexité à travers les règnes).

Je ne sais pas combien il y a de formes et silhouettes au juste mais je les compte quand j'ai envie de dormir. Allez, bonne nuit, là j'ai sommeil.